«On peut ne pas être en accord avec la décision gouvernementale d'intervenir dans ce conflit, mais dans ces circonstances dramatiques, la solidarité nationale doit se manifester. Les familles des défunts, les camarades de ce glorieux régiment méritent notre soutien, notre respect, non pas l'indifférence voire le mépris. Nous tenons à faire part de notre indignation et de notre écœurement vis-à-vis de cette attitude», dit le texte cosigné par les présidents de l'Asaf (*), du Ceras (*) et du Souvenir français.
Contactée, l'élue de VPC assume cette position: «A titre privé, j'ai de la peine pour les familles des victimes. C'est une chose terrible que la mort de ces soldats. D'un autre côté, c'est un métier qu'ils ont choisi. Je suis personnellement pacifiste.
Je respecte le fait que des gens puissent avoir une attitude différente de la mienne. Mais je n'adhère pas à la minute de silence qui s'est déroulée lors du conseil municipal.
Tous les jours, il y a des gens qui meurent à Vannes. On ne fait pas de minute de silence pour autant».
(*) Association soutien à l'armée française et Cercle des associations morbihannaises pour la défense des valeurs d'anciens combattants et de l'armée française.
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