150 gendarmes français seront déployés en " cet automne pour contribuer à la formation de la police afghane. Interrogé par le Figaro d'hier, le général Roland Gilles, directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), estime - citant l'exemple du Kosovo et de la Côte d'Ivoire -que l'emploi d'une force de police rustique a fait ses preuves...
Plus rustique que la police nationale sans doute ! L'envoi de gendarmes en Afghanistan avait été évoqué courant mars par les autorités françaises comme nous le racontions alors. Il faudra donc plus de six mois entre l'annonce et la mise en place complète des hommes sur le terrain. Actuellement, cinq gendarmes sont présents à Kaboul pour préparer l'arrivée du gros de la troupe. Une trentaine de gendarmes les rejoindront durant l'été et le reste fin septembre ou en octobre, assure la gendarmerie. En principe, ces militaires seront déployés dans le cadre de la Force de gendarmerie européenne (FGE), dont ce serait la première mission. Le DGGN assure que les effectifs totaux devraient être de 400 à 500, mais il est probable que ce soit moins. Le contingent français devrait représenter près de la moitié des effectifs, les carabiniers italiens fournissant également un contingent. D'autres gendarmeries pourraient y participer : " , " , " , Roumanie et même " . En la matière, beaucoup de choses restent à caler. Les gendarmes français seront déployés à Kaboul, où sera créé un camp de formation à l'ordre public. Ils le seront surtout dans les districts tenus par l'armée française (Surobi et Kapissa), afin de bénéficier de la protection et du soutien des militaires français. Les gendarmes feront partie de Police Mentoring Team, l'équivalent policier des OMLT. Les gendarmes devraient être partiellement rééquipés par l'armée de terre, en particulier des blindés. Il devrait sagir de PVP, que la Gendarmerie utilise déjà en " .