Le CEMA est ensuite parti pour la base américaine de Bagram, où il a pu inspecter l'équipe de l'armée de l'air armant les drones SIDM Harfang déployés par la France, avant de prendre un café avec le général américain Mike Scaparotti, commandant la 82e Airborne et le commandement régional Est. Infatigable, Jean-Louis Georgelin n'a pas manqué de rendre également visite au Batfra (Bataillon français) déployé en Surobi autour du 2e régiment étranger d'infanterie , que commande le colonel Benoît Durieux.
À son retour à Paris, le général Georgelin formalisera, à l'intention de Nicolas Sarkozy, ses propositions pour le redéploiement, que la France pourrait mettre en oeuvre le 1er novembre prochain, c'est-à-dire après que sera connu le résultat de l'élection présidentielle dont Hamid Karzaï demeure le favori. Les troupes françaises, récemment renforcées par l'arrivée d' hélicoptères de combat Tigre et par celle de canons d'artillerie lourde Caesar , vont être concentrées dans la région située à l'est de Kaboul, sous commandement américain.
Ce nouveau schéma sur place cette semaine prévoit que les troupes actuellement présentes à Kaboul rejoignent celles déployées dans les régions de Kapisa (bases de Tagab, Nijrab et bases avancées dans la vallée d'Alasay) et de Surobi (Tora et Rocco), au sein d'une "french brigade". Les cinq équipes de formation (OMLT - Operational Mentoring Liaison Teams) actuellement insérées au sein de l'armée afghane dans les régions de Wardak et de Logar seront regroupées dans la zone de la brigade française, dont le commandement sera confié au général Marcel Druart.
Une sixième équipe insérée en Uruzgan dans le dispositif néerlandais ne devrait pas bouger. La cohérence des opérations françaises sera renforcée par la concentration dans ces mêmes régions des actions de coopération civile actuellement préparées par Thierry Mariani, représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan. Après ces évolutions, les seuls éléments français à Kaboul seront des unités logistiques, les hélicoptères Tigre, Puma et Caracal, ainsi qu'un hôpital de très haut niveau technique. Les effectifs globaux sur le théâtre (y compris les marins déployés dans l'océan Indien) demeureront à 3.700 hommes.
(Photo du 04/09/08)
Lire l'article originale sur le site du Point
À son retour à Paris, le général Georgelin formalisera, à l'intention de Nicolas Sarkozy, ses propositions pour le redéploiement, que la France pourrait mettre en oeuvre le 1er novembre prochain, c'est-à-dire après que sera connu le résultat de l'élection présidentielle dont Hamid Karzaï demeure le favori. Les troupes françaises, récemment renforcées par l'arrivée d' hélicoptères de combat Tigre et par celle de canons d'artillerie lourde Caesar , vont être concentrées dans la région située à l'est de Kaboul, sous commandement américain.
Ce nouveau schéma sur place cette semaine prévoit que les troupes actuellement présentes à Kaboul rejoignent celles déployées dans les régions de Kapisa (bases de Tagab, Nijrab et bases avancées dans la vallée d'Alasay) et de Surobi (Tora et Rocco), au sein d'une "french brigade". Les cinq équipes de formation (OMLT - Operational Mentoring Liaison Teams) actuellement insérées au sein de l'armée afghane dans les régions de Wardak et de Logar seront regroupées dans la zone de la brigade française, dont le commandement sera confié au général Marcel Druart.
Une sixième équipe insérée en Uruzgan dans le dispositif néerlandais ne devrait pas bouger. La cohérence des opérations françaises sera renforcée par la concentration dans ces mêmes régions des actions de coopération civile actuellement préparées par Thierry Mariani, représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan. Après ces évolutions, les seuls éléments français à Kaboul seront des unités logistiques, les hélicoptères Tigre, Puma et Caracal, ainsi qu'un hôpital de très haut niveau technique. Les effectifs globaux sur le théâtre (y compris les marins déployés dans l'océan Indien) demeureront à 3.700 hommes.
(Photo du 04/09/08)
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