De THE ASSOCIATED PRESS (CP)
Nicolas Sarkozy a fait part de sa "grande émotion" à l'annonce de "l'attaque meurtrière par engin explosif contre des militaires français qui patrouillaient en véhicule dans la région de Showkhi entre les bases de Nijrab et Bagram", au nord-est de Kaboul, et "s'associe à la douleur des familles", selon le communiqué.
L'explosion provoquée par un "engin explosif improvisé" visait un véhicule du groupement tactique interarmes (GTIA) de Kapissa en "mission de sécurisation", a précisé le ministre de la Défense Hervé Morin dans un communiqué, ajoutant que neuf soldats ont été blessés, dont quatre grièvement. "La mission de la section était de sécuriser l'axe routier avant le passage d'un convoi logistique", poursuit le communiqué.
Ce décès porte à 30 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis 2001.
Le chef de l'Etat a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes". "Il a condamné avec force cette violence aveugle et a exprimé la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", selon le communiqué.
Le 1er août, un caporal de 22 ans du même 3e RIMa avait déjà été tué lors d'une opération de soutien à l'armée afghane dans la vallée de Ghayne, au nord-est de Kaboul.