La rue n’appartient pas aux casseurs mais au peuple de France. Nous sommes un et indivisibles.

Copie intégrale de l'article de Thibot RONET (texte et photo), publié sur le site Boulevard Voltaire le 15/11/2014



Bernard Cazeneuve a tranché : les gendarmes n’auront plus le droit de porter des grenades offensives. On entretient savamment la confusion autour du mot, amalgamant ces grenades offensives avec les grenades à fragmentation, utilisées sur les théâtres de guerre. Il va de soi que la gendarmerie française n’a jamais bombardé sa population à coup d’engins explosifs.
Cette décision est l’ultime étape du renoncement du pouvoir, l’ultime étape de l’abandon de l’autorité, la conclusion de tout le travail de sape commencé avec les drapeaux étrangers lors de l’élection de François Hollande et les lois anti-prison (mais pro-racailles) de madame Taubira. La mort d’un militant d’extrême gauche, c’est la mort de trop. Peu importe s’il était dans un groupe d’anarchistes qui, après avoir épuisé son stock d’acide puis de cocktails Molotov, continuait à s’en prendre aux représentants de l’État. La gendarmerie est clouée au pilori. La grande muette ne pouvant s’exprimer, faisons-lui endosser le chapeau et rachetons-nous une image de gauche à peu de frais.
Gageons que ces grenades pourront être ressorties lors de manifestations de droite, le pouvoir rêvant d’un dérapage en sens inverse mais désespérant devant l’inaction de ces fachos en puissance, ces dangereuses familles que l’on gaze avec bien moins de précautions lors de rassemblements pacifiques. La dictature d’une poignée d’écolo-anarchistes a vaincu. Bientôt, les lycéens leur emboîteront le pas, savamment entraînés par des profs idéologues, des associations droitdelhommistes et un NPA toujours dans les « bons coups ».
Le message est désormais parfaitement clair : la rue appartient aux casseurs et les forces de l’ordre sont priées de regarder sans broncher, de subir les violences sans commettre de bavure et si possible de s’excuser quand un délinquant trébuchera. Dans une politique budgétaire cohérente, on recentrera le travail de notre gendarmerie là où il est essentiel : sur le bord des routes. Le contrevenant français est discipliné et paiera sans broncher. Il s’excusera même pour avoir oublié de mettre sa ceinture. Les délinquants de la route n’ont pas besoin d’être contenus à coups de grenades : ils ont déjà perdu la guerre de la répression et sont lessivés financièrement.
Mesdames et Messieurs les gendarmes, Mesdames et Messieurs les gardiens de la paix, combien de temps allez-vous tolérer cela ? Vous êtes-vous engagés au service de la France pour être traités de la sorte ? Pour être pointés du doigt en permanence comme des coupables ? Mesdames et Messieurs les militaires, vous êtes-vous engagés à risquer votre vie pour la France quand celle-ci vous juge dépassés et considère que vous êtes une variable d’ajustement budgétaire ?
Vous êtes tenus au devoir de réserve pour la plupart d’entre vous, mais le peuple que vous défendez vous défend à son tour. Nous sommes unis. Nous vous soutenons. Allons-nous nous laisser faire par un pouvoir idéologue, liberticide et menteur ? Vous avez prêté serment à la France et non au socialisme. Pouvons-nous raisonnablement être dirigés par un pouvoir représentant 13 % d’opinions favorables ? La rue n’appartient pas aux casseurs mais au peuple de France. Nous sommes un et indivisibles.

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Complément à l'article précédent : Message du syndicat des Commissaire de la Police nationale à ses adhérents
Syndicat des commissaires de la police nationale 
Cher(e)s collègues,
Les évènements de ces derniers jours à Albi, Gaillac, Nantes, Rouen, Paris ou encore Rennes notamment, sans prétendre ici être exhaustif, nous imposent de rappeler un certain nombre de faits et réalités.

Sous ce qui n’est désormais plus qu’un prétexte (le tragique décès de Rémi Fraisse à Sivens), de graves violences ont été commises par des individus dont nous souhaitons rappeler avec force les véritables motivations et le vrai visage.

Depuis plusieurs mois, des activistes de la mouvance d’ultra gauche viennent s’agréger à des mouvements de mécontentement écologistes. Prenant pour prétexte, les « Grands Projets Inutiles et Imposés », ces derniers exercent des violences extrêmement graves à l’égard des forces de l’ordre avec la volonté revendiquée de porter atteinte à leur intégrité physique (jets de cocktail Molotov, d’engins explosifs, slogan transparent sur leurs intentions « un flic, une balle », sites piégés pour blesser les forces de l’ordre…).

Cette mouvance de type black block, exploitant à l’envi son thème fétiche des violences policières et de la répression, multiplie les manifestations et se greffe à tout rassemblement contestataire dans le but affiché de les faire dégénérer et de créer un climat insurrectionnel. A titre d’exemple, à Rennes, hier soir encore, une partie des manifestants a distribué un tract dénonçant la « terreur policière » qui ne « saurait survivre à la mort d’un camarade » appelant également à bloquer lycées, universités, gares, villes, et à occuper la rue.

Face à ces situations particulièrement graves, porteuses de menaces sérieuses dans le climat actuel, le Syndicat des Commissaires de la Police Nationale appelle chacun à mesurer avec précision sa responsabilité, en particulier ceux qui s’improvisent en donneurs de leçons, en déplaçant le débat sur l’utilisation des armes intermédiaires par les forces de l’ordre ou en questionnant la légitimité des forces de sécurité en France.

Nous restons convaincus, même si peuvent être interrogées ou réactualisées, la nature des matériels employés comme leurs procédures de mise en œuvre, que les policiers doivent disposer des moyens indispensables et gradués pour assurer leurs missions et leur propre  sécurité.

Retirer durablement des moyens de riposte intermédiaires porte à terme le germe d’un choix, nous semble-t-il dangereux, s’il n’est pas mûrement réfléchi.

En effet, soit les policiers n’auront plus les moyens de remplir leurs missions et la question devra se poser de laisser la place à des troubles importants, ce qui est d’ailleurs un des objectifs affichés par la mouvance anarchiste. Soit s’imposera l’application stricte des textes sur la légitime défense, qui ne laissera au policier que l’option du recours à l’arme individuelle, dans les situations les plus critiques, avec son lot de conséquences.

C’est aujourd’hui en ces termes que se pose le délicat équilibre entre le droit de manifester pour la population (avec ce qui relève d’un « désordre acceptable ») et « l’ordre républicain indispensable ».

Alors que des rassemblements s’annoncent dans les jours qui viennent, avec des risques sérieux en termes d’ordre public, le Syndicat des Commissaires de la Police Nationale, sera particulièrement attentif et vigilant à ce que les orientations d’aujourd’hui, dans un contexte certes difficile, ne dessinent pas la police impuissante de demain.

 

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Photo apportant la preuve que les "manifestants" sont de "paisibles victimes" !

La photo ci-dessous permet d'authentifier l'origine du message.


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