La sécurité de nos concitoyens n’est plus garantie
Les autorités et surtout nos hommes politiques ont-ils pris la mesure des répercussions de l’appel à tuer, lancé en septembre 2014, par le porte-parole de l’EI ?
Rien n’est moins sûr.
Si l’opération « Sentinelle » permet un maillage territorial et une présence dissuasive sur les sites « protégés », il y a trop de possibilités de frappes et trop de candidats « auto-proclamés » pour que la sécurité intérieure et partant, de nos concitoyens, soit garantie.
La menace est Nationale, totalement volatile et imprévisible
A Valence comme à Marseille et même à Paris (attaque du commissariat de la goutte d’or) ce sont des individus seuls et sans structure logistique ni hiérarchique qui sont passé à l’acte. Que se passera-t-il demain si une fusillade est déclenchée dans centre commercial, une université, une école, une église, un RER, un métro, un site pétrolier, un site SEVESO…
Paris reste un symbole certes, mais des villes comme Lyon (Le Rhône est le 2ème département le plus radicalisé), Marseille, Bordeaux, Toulouse …et d’autres de moindre envergure sont fortement exposée de par l’absence de dispositif significatif ou par leur caractéristique socio-économique.
Un plan d’urgence sécuritaire est impératif
La réponse régalienne aura ses limites et ne pourra être tout le temps partout. Les terroristes ont des candidats, des moyens et du temps. Leur stratégie d’essoufflement est claire et risque de porter ses fruits si l’ensemble de la société civile ne s’implique pas plus dans ce combat pour élaborer et mettre en œuvre des « pare feu ».
C’est un véritable plan d’urgence sécuritaire qui doit être déployé ainsi qu’une culture individuelle de la sécurité qui doit désormais prévaloir. La sécurité est l’affaire de tous et repose sur les bonnes pratiques quotidiennes de chacun.
D’ailleurs, à Marseille c’est encore grâce à l’intervention de passants que le drame a peut-être été évité.
David Hornus
Liste des principales régions touchées par la radicalisation :
Ile-de-France, Rhône-Alpes, Isère Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Nord-Pas-de-Calais et Midi-Pyrénées.
On trouve ainsi 160 signalements en Seine-Saint-Denis, 156 signalements en Seine-et-Marne comme dans le Rhône, 151 signalements dans les Alpes-Maritimes, 145 à Paris, 130 dans le Val-de-Marne, 128 dans les Yvelines, 125 dans le Val-d'Oise, 124 dans les Hauts-de-Seine, 114 dans le Nord et 67 dans l'Isère
Les autorités et surtout nos hommes politiques ont-ils pris la mesure des répercussions de l’appel à tuer, lancé en septembre 2014, par le porte-parole de l’EI ?
Rien n’est moins sûr.
Si l’opération « Sentinelle » permet un maillage territorial et une présence dissuasive sur les sites « protégés », il y a trop de possibilités de frappes et trop de candidats « auto-proclamés » pour que la sécurité intérieure et partant, de nos concitoyens, soit garantie.
La menace est Nationale, totalement volatile et imprévisible
A Valence comme à Marseille et même à Paris (attaque du commissariat de la goutte d’or) ce sont des individus seuls et sans structure logistique ni hiérarchique qui sont passé à l’acte. Que se passera-t-il demain si une fusillade est déclenchée dans centre commercial, une université, une école, une église, un RER, un métro, un site pétrolier, un site SEVESO…
Paris reste un symbole certes, mais des villes comme Lyon (Le Rhône est le 2ème département le plus radicalisé), Marseille, Bordeaux, Toulouse …et d’autres de moindre envergure sont fortement exposée de par l’absence de dispositif significatif ou par leur caractéristique socio-économique.
Un plan d’urgence sécuritaire est impératif
La réponse régalienne aura ses limites et ne pourra être tout le temps partout. Les terroristes ont des candidats, des moyens et du temps. Leur stratégie d’essoufflement est claire et risque de porter ses fruits si l’ensemble de la société civile ne s’implique pas plus dans ce combat pour élaborer et mettre en œuvre des « pare feu ».
C’est un véritable plan d’urgence sécuritaire qui doit être déployé ainsi qu’une culture individuelle de la sécurité qui doit désormais prévaloir. La sécurité est l’affaire de tous et repose sur les bonnes pratiques quotidiennes de chacun.
D’ailleurs, à Marseille c’est encore grâce à l’intervention de passants que le drame a peut-être été évité.
David Hornus
Liste des principales régions touchées par la radicalisation :
Ile-de-France, Rhône-Alpes, Isère Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Nord-Pas-de-Calais et Midi-Pyrénées.
On trouve ainsi 160 signalements en Seine-Saint-Denis, 156 signalements en Seine-et-Marne comme dans le Rhône, 151 signalements dans les Alpes-Maritimes, 145 à Paris, 130 dans le Val-de-Marne, 128 dans les Yvelines, 125 dans le Val-d'Oise, 124 dans les Hauts-de-Seine, 114 dans le Nord et 67 dans l'Isère