La nouvelle de l'accident a été donnée en fin d'après-midi par le parquet de Montpellier, chargé des affaires militaires dans la région Languedoc-Roussillon, et a été suivie dans la soirée de deux communiqués de condoléances de l'Elysée et du ministère de la Défense.
Les deux militaires appartenaient au Centre parachutiste d'instruction spécialisé (CPIS) de Perpignan, l'un des centres de formation de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).
Le ministre de la Défense a précisé que l'accident s'était produit vers 15h00. Selon une source proche du dossier, l'explosion a été déclenchée accidentellement par des camarades des deux victimes, alors que ces militaires n'étaient pas encore à distance de sécurité.
Le terrain d'entraînement d'Opoul accueille régulièrement des exercices commando de diverses unités militaires, dont la DGSE.
Le CPIS, basé à Perpignan, est l'un des trois centres de formation du service action de la DGSE avec le Centre parachutiste d'entraînement spécialisé (CPES) de Cercottes, près d'Orléans, et le Centre parachutiste d'entraînement aux opérations maritimes (CPEOM) de Quelern, non loin de Brest.
De source proche du dossier, le centre de Quelern forme les plongeurs, celui de Cercottes est spécialisé dans les actions clandestines, tandis que le CPIS entraîne les commandos.
La DGSE compte 4.500 agents, dont 3.200 civils, et 1.300 militaires pour un budget de 450 millions d'euros, sans compter les fonds spéciaux.
Elle appartient à la communauté française du renseignement (14.000 hommes et femmes) et a succédé en 1982 au Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece).
sources AFP