Source Le Point par Jean GUISNEL
Il part ensuite pour le Levant, est recruté par l'Intelligence Service britannique en Syrie, et effectue pour son compte nombre de missions en France. Il prend plus tard contact avec la Confrérie Notre-Dame du colonel Rémy , rejoint les Forces françaises combattantes et entre en résistance au sein du réseau Andalousie du colonel Bistos , qui l'envoie en Angleterre, où il reçoit la formation des SAS et des jedburghs. Il participe aux combats de la Libération en qualité d'officier parachutiste au sein des FFL, et reçoit la Légion d'honneur à 25 ans, en 1945. Cette même année, il intègre les services spéciaux, participe à la création du centre de Cercottes dans le Loiret, est affecté au 11e Choc et part pour l'Indochine en 1950, où il est affecté au 8e Bataillon colonial de commandos parachutistes et contribue à la création des GCMA (Groupement de commandos mixtes aéroportés).
L'aide de camp du général de Lattre de Tassigny
Il est également l'aide de camp du général de Lattre de Tassigny , le "roi Jean". Il rentre à Cercottes en 1953 où il opère au service Action du SDECE, et devient alors l'un des premiers spécialistes de l'usage d'une arme nouvelle : l'hélicoptère. Il retourne en Indochine, où il mène des opérations particulièrement risquées. En 1955, c'est l'Algérie, où il restera tout le temps de la guerre, effectuant 3.000 heures de vol dans toutes les conditions de combat imaginables.
Il est commandeur de la Légion d'honneur à 38 ans. La revue Historia relève ses décorations en 1979 : "Il est titulaire de 19 citations avec les croix de guerre 39-45 et TOE, de la valeur militaire et la croix de la vaillance vietnamienne. Il a reçu la médaille de l'aéronautique, la médaille des évadés, la rosette de la Résistance, la médaille d'or du Service de santé, la fourragère TOE à titre individuel, la King'medal, la Malayan medal. Blessé trois fois, il totalise 26 titres de guerre. Il est l'un des officiers les plus titrés de sa génération." Il est mis à la retraite d'office en 1964 à 44 ans, non pour avoir appartenu à l'OAS, mais pour avoir témoigné, lors de leurs procès, en faveur de subordonnés qui en avaient été membres.
Après son départ de l'armée, Déodat du Puy-Montbrun entreprit une carrière de journaliste et d'écrivain. Il publia notamment Les Chemins sans croix (1966), Au-delà de la peur (1967), Les armes des espions (1972), Numa paye cash (1972), L'honneur de la guerre (2002).
Il part ensuite pour le Levant, est recruté par l'Intelligence Service britannique en Syrie, et effectue pour son compte nombre de missions en France. Il prend plus tard contact avec la Confrérie Notre-Dame du colonel Rémy , rejoint les Forces françaises combattantes et entre en résistance au sein du réseau Andalousie du colonel Bistos , qui l'envoie en Angleterre, où il reçoit la formation des SAS et des jedburghs. Il participe aux combats de la Libération en qualité d'officier parachutiste au sein des FFL, et reçoit la Légion d'honneur à 25 ans, en 1945. Cette même année, il intègre les services spéciaux, participe à la création du centre de Cercottes dans le Loiret, est affecté au 11e Choc et part pour l'Indochine en 1950, où il est affecté au 8e Bataillon colonial de commandos parachutistes et contribue à la création des GCMA (Groupement de commandos mixtes aéroportés).
L'aide de camp du général de Lattre de Tassigny
Il est également l'aide de camp du général de Lattre de Tassigny , le "roi Jean". Il rentre à Cercottes en 1953 où il opère au service Action du SDECE, et devient alors l'un des premiers spécialistes de l'usage d'une arme nouvelle : l'hélicoptère. Il retourne en Indochine, où il mène des opérations particulièrement risquées. En 1955, c'est l'Algérie, où il restera tout le temps de la guerre, effectuant 3.000 heures de vol dans toutes les conditions de combat imaginables.
Il est commandeur de la Légion d'honneur à 38 ans. La revue Historia relève ses décorations en 1979 : "Il est titulaire de 19 citations avec les croix de guerre 39-45 et TOE, de la valeur militaire et la croix de la vaillance vietnamienne. Il a reçu la médaille de l'aéronautique, la médaille des évadés, la rosette de la Résistance, la médaille d'or du Service de santé, la fourragère TOE à titre individuel, la King'medal, la Malayan medal. Blessé trois fois, il totalise 26 titres de guerre. Il est l'un des officiers les plus titrés de sa génération." Il est mis à la retraite d'office en 1964 à 44 ans, non pour avoir appartenu à l'OAS, mais pour avoir témoigné, lors de leurs procès, en faveur de subordonnés qui en avaient été membres.
Après son départ de l'armée, Déodat du Puy-Montbrun entreprit une carrière de journaliste et d'écrivain. Il publia notamment Les Chemins sans croix (1966), Au-delà de la peur (1967), Les armes des espions (1972), Numa paye cash (1972), L'honneur de la guerre (2002).