Eleve de l'école militaire préparatoire de Billom de 1950 à 1955, il s'engage pour 5 ans au titre de l'Ecole des sous-officiers de Strasbourg le 24 janvier 1956.
Obtenant rapidement les CAT 1 et 2 d'infanterie, il est nommé caporal-chef le 1er juillet 1956. Puis, titulaire du CIA (certificat interarmes ) il est affecté au 93éme régiment d'infanterie à Courbevoie.
Il est nommé sergent le 16 janvier 1957.
Le 3 aout 1957, le sergent RINCK rejoint l'AFN pour servir au 1/93éme RI stationné dans le secteur de Tizi-ouzou (le 1er bataillon du 93éme RI prend la dénomination du 1er bataillon du 121éme RI le 1er aout 1958).
Occupant les fonctions de chef de groupe de harkis, RINCK montre rapidement ses qualités d'homme et ses qualités de chef. Son besoin de servir en Algérie est animé par de noble sentiments, son désir le plus profond est d'aider et de soutenir
Sous-officier
Il se distingue particulièrement le 21 février 1959 près de Issoubakene (commune de Souk-el-khemis) en abattant lui-même un rebelle et en récupérant son arme ; il est cité à l'ordre de la brigade avec attribution de la "croix de la valeur militaire" avec étoile de bronze.
Le 5 avril 1959, dans le cadre d'une opération de sous-quartier dirigée par la capitaine commandant la 4éme compagnie, le sergent RINCK, commandant provisoirement la Harka de Menassera, reçoit pour mission d'aller reconnaitre le village de Zerrouda (commune de Trinitine - Grande Kabylie) à partir de Mokdoul, déjà tenue par
A
armes automatiques, déclenchent soudainement un feu violent sur
La
Au cours de cette action, le sergent RINCK est atteint d'une balle au poumon droit, alors qu'il commandait sa troupe avec compétence et sang froid.
Il perd aussitôt connaissance et expire après avoir reçu les premiers soins.
Déclaré "MORT POUR LA FRANCE", il obtient la médaille militaire à titre posthume avec attribution de
La 16eme Promotion de l'ENTSOA (1978) porte son nom.
Voir le site de la promotion ENTSOA 16
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