Né à Paris, fils du philologue Jean Psichari et petit fils d’Ernest Renan, il commence à publier, au cours de ses études de philosophie, des poèmes d’inspiration symboliste dans diverses revues.
Engagé dans l’artillerie à l’âge de vingt ans, il sert d’abord au Congo, puis en Mauritanie, ce qui lui inspire des récits de voyages (Terres de soleil et de sommeil, 1908). Ayant choisi l’armée par idéal, il y éprouve la satisfaction d’appartenir à un corps dépositaire d’une longue tradition. Il se met également à soutenir les idées de Charles Maurras et de l'Action française.
En 1913, il publie L’Appel des armes, contre l’humanitarisme pacifiste et le déclin moral qui lui semble en être la conséquence, au profit d’un idéal de dévouement et de grandeur.
Cette attitude s’exprimera avec encore plus de force dans son second livre, publié à titre posthume, Le voyage du centurion (1916). Il s’agit de la transposition (à peine masquée) de son expérience et de son évolution spirituelle. Longtemps à la recherche de certitudes intellectuelles, le jeune homme se tourne vers la foi catholique et la méditation. De simple croyant, il devient pratiquant en 1912, puis décide d’entrer dans l’ordre des dominicains.
La guerre, qui éclate peu après, l’empêche de concrétiser son vœu.
Sous-lieutenant au 2e régiment d'artillerie coloniale, il est tué à Saint-Vincent-Rossignol en Belgique en août 1914. Même s’il n’a pas laissé une œuvre très importante, Psichari est, par sa personnalité, ses préoccupations, ses aspirations morales et son engagement, emblématique d’une jeunesse exaltée dont font aussi partie Charles Péguy et Jacques Maritain, ses amis et ses contemporains. Les monarchistes de l'Action française tels Henri Massis et Paul Bourget, mais aussi Maurice Barrès ont vu en Psichari un héros national et ont entretenu sa mémoire par diverses publications.
Une stèle puis un monument-autel a été érigé à la mémoire de Psichari à Saint-Vincent-Rossignol à l'intiative du poète Thomas Braun et de Henri Massis.
Engagé dans l’artillerie à l’âge de vingt ans, il sert d’abord au Congo, puis en Mauritanie, ce qui lui inspire des récits de voyages (Terres de soleil et de sommeil, 1908). Ayant choisi l’armée par idéal, il y éprouve la satisfaction d’appartenir à un corps dépositaire d’une longue tradition. Il se met également à soutenir les idées de Charles Maurras et de l'Action française.
En 1913, il publie L’Appel des armes, contre l’humanitarisme pacifiste et le déclin moral qui lui semble en être la conséquence, au profit d’un idéal de dévouement et de grandeur.
Cette attitude s’exprimera avec encore plus de force dans son second livre, publié à titre posthume, Le voyage du centurion (1916). Il s’agit de la transposition (à peine masquée) de son expérience et de son évolution spirituelle. Longtemps à la recherche de certitudes intellectuelles, le jeune homme se tourne vers la foi catholique et la méditation. De simple croyant, il devient pratiquant en 1912, puis décide d’entrer dans l’ordre des dominicains.
La guerre, qui éclate peu après, l’empêche de concrétiser son vœu.
Sous-lieutenant au 2e régiment d'artillerie coloniale, il est tué à Saint-Vincent-Rossignol en Belgique en août 1914. Même s’il n’a pas laissé une œuvre très importante, Psichari est, par sa personnalité, ses préoccupations, ses aspirations morales et son engagement, emblématique d’une jeunesse exaltée dont font aussi partie Charles Péguy et Jacques Maritain, ses amis et ses contemporains. Les monarchistes de l'Action française tels Henri Massis et Paul Bourget, mais aussi Maurice Barrès ont vu en Psichari un héros national et ont entretenu sa mémoire par diverses publications.
Une stèle puis un monument-autel a été érigé à la mémoire de Psichari à Saint-Vincent-Rossignol à l'intiative du poète Thomas Braun et de Henri Massis.