Né le 9 janvier 1900 au Faouët (Morbihan), fils de journaliers agricoles modestes, Carré a suivi une scolarité primaire à l’école communale du Faouët avant de devenir commis de perception à 14 ans.
Mais avec la déclaration de guerre il a ensuite profité de la confusion des premiers mois pour s'engager dans l’Armée en avril 1915 sous un pseudonyme et en se faisant passer pour un réfugié des territoires occupés des Ardennes. Il a été versé au 41e RI puis au 410e RI qui venait d’être formé au camp de Coëtquidan (Morbihan). Il n'a alors que 15 ans !
Combattant valeureux, il est devenu caporal le 25 janvier 1916, sergent le 19 juin (à la suite d'une blessure le 11 juin) puis adjudant le 1er janvier 1917. Il a été également cité deux fois : à l'ordre de l'Armée le 17 novembre 1915 et à l'ordre de la division le 22 juin 1917 (le régiment venait de quitter le secteur des Cavaliers-de-Courcy où il s‘était particulièrement distingué).
Le 29 décembre 1916, approchant de ses 17 ans, l'âge légal pour l’engagement dans l’infanterie, Carré s’est fait reconnaître sous son véritable nom ce qui lui avait valu les honneurs de la presse nationale qui le qualifia alors de "plus jeune poilu de France", et d’obtenir son passage dans l'aviation.
Il est devenu élève-pilote à Etampes le 22 juin 1917, puis il est passé ensuite par l'école de spécialité d'Avord (bombardement-reconnaissance) et a obtenu le brevet de pilote militaire n°8449 le 9 septembre 1917. Il a quitté Avord le 16 octobre 1917, mais il était encore au GDE (Groupement des Divisions d'Entraînement) le 27 novembre 1917, avant d’être affecté à l'escadrille SO-229 à Lemmes (Meuse), le 19 décembre 1917. L’escadrille SO-229 était alors en cours de rééquipement sur Sopwith biplace, en phase de prise en main par les équipages.
Carré était en permission chez ses parents en février 1918. Et seulement quelques jours après son arrivée en premières lignes, il a été abattu en combat le 18 mars 1918, en compagnie de son mitrailleur, le soldat Joseph Perrin. Il est mort à l’hôpital de Souilly le 22 mars. Le texte de sa citation dit « attaqué par trois avions ennemis le 18 mars 1918, s’est défendu énergiquement jusqu’à ce que l’appareil soit abattu, l’entraînant dans une mort glorieuse », mais selon les travaux les plus récents et les plus sérieux, il a plus probablement été touché par la DCA allemande de la batterie 128 Vfw Seitz.(F. Bailey et C. Cony The French air Service chronologie 1914-1918, Grub Street, Londres, 2001 p.200)
Mais avec la déclaration de guerre il a ensuite profité de la confusion des premiers mois pour s'engager dans l’Armée en avril 1915 sous un pseudonyme et en se faisant passer pour un réfugié des territoires occupés des Ardennes. Il a été versé au 41e RI puis au 410e RI qui venait d’être formé au camp de Coëtquidan (Morbihan). Il n'a alors que 15 ans !
Combattant valeureux, il est devenu caporal le 25 janvier 1916, sergent le 19 juin (à la suite d'une blessure le 11 juin) puis adjudant le 1er janvier 1917. Il a été également cité deux fois : à l'ordre de l'Armée le 17 novembre 1915 et à l'ordre de la division le 22 juin 1917 (le régiment venait de quitter le secteur des Cavaliers-de-Courcy où il s‘était particulièrement distingué).
Le 29 décembre 1916, approchant de ses 17 ans, l'âge légal pour l’engagement dans l’infanterie, Carré s’est fait reconnaître sous son véritable nom ce qui lui avait valu les honneurs de la presse nationale qui le qualifia alors de "plus jeune poilu de France", et d’obtenir son passage dans l'aviation.
Il est devenu élève-pilote à Etampes le 22 juin 1917, puis il est passé ensuite par l'école de spécialité d'Avord (bombardement-reconnaissance) et a obtenu le brevet de pilote militaire n°8449 le 9 septembre 1917. Il a quitté Avord le 16 octobre 1917, mais il était encore au GDE (Groupement des Divisions d'Entraînement) le 27 novembre 1917, avant d’être affecté à l'escadrille SO-229 à Lemmes (Meuse), le 19 décembre 1917. L’escadrille SO-229 était alors en cours de rééquipement sur Sopwith biplace, en phase de prise en main par les équipages.
Carré était en permission chez ses parents en février 1918. Et seulement quelques jours après son arrivée en premières lignes, il a été abattu en combat le 18 mars 1918, en compagnie de son mitrailleur, le soldat Joseph Perrin. Il est mort à l’hôpital de Souilly le 22 mars. Le texte de sa citation dit « attaqué par trois avions ennemis le 18 mars 1918, s’est défendu énergiquement jusqu’à ce que l’appareil soit abattu, l’entraînant dans une mort glorieuse », mais selon les travaux les plus récents et les plus sérieux, il a plus probablement été touché par la DCA allemande de la batterie 128 Vfw Seitz.(F. Bailey et C. Cony The French air Service chronologie 1914-1918, Grub Street, Londres, 2001 p.200)