Installer le camp du GTIA
Mais en touchant le sol afghan, les hommes du capitaine Pezous ont d'emblée édifié un camp pour les 400 militaires annoncés sur place dans le cadre du groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa. Il a fallu préparer le terrain et viabiliser un périmètre sableux grand comme 10 terrains de football. Cette mission réalisée, les hommes du « 17 » tout en conservant leurs prérogatives génies, ont ensuite assuré des missions au même titre que leurs collègues fantassins : patrouilles, collecte de renseignement, combat contact…Loin de ses bases, la compagnie montalbanaise a bien entendu vécu des heures passionnantes mais aussi parfois angoissantes sur cette terre d'Afghanistan.
« Un sérieux rappel à l'ordre »
Angoissantes comme celles vécues le 18 août où des hommes du 8e RPIma de Castres sont tombés dans une embuscade.« Nous avons été spectateurs de cet événement puisque nous n'étions pas présents dans la région où évoluait le régiment castrais. Mais ce fut un sérieux rappel à l'ordre », confie le capitaine Pezous dont la compagnie a arpenté six mois durant, un territoire où l'on ne sait pas toujours qui est qui : « Le danger est permanent. Le terroriste taliban ressemble à n'importe quel autre afghan. Il peut très bien travailler dans un champ avec sa kalachnikov dissimulée tout prêt », explique le capitaine Pezous.
la conquête des cœurs et des esprits
Des « moments chauds », la 3e compagnie en a donc vécus lors de cette mission afghane, le 1er août et le 2 septembre notamment. Ces embuscades se sont soldées par trois blessés (par balles et par des éclats) dans les rangs montalbanais.Mais en kapisa, les Montalbanais se sont efforcés de « conquérir le cœur et le s esprits » des citoyens afghans… Avec un certain succès si l'on en croit le commandant de la 3e compagnie de combat : « Finalement, la mission s'est bien passée parce que nous étions très bien préparés ».
Le quartier Doumerc récupère donc ses « Afghans »…
Mais il en reste un certain nombre de soldats montalbanais en Opex à travers le monde, au Tchad, en Nouvelle Calédonie, mais aussi en Polynésie, au Liban et en côte d'Ivoire...
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