L'adieu des frères d'armes au tué du «17»Kamel Eldward, soldat du 17ème RGP de Montauban, a reçu les honneurs militaires hier sur l'aéroport afghan .
C'est hier matin, sur l'aéroport de Kaboul, à 8 heures, heures locale que s'est déroulé la cérémonie des honneurs militaires pour le sapeur de 22 ans du 17 éme RGP de Montauban, le 1ère classe Kamel Eldwards. Décédé lundi matin à 9 heures, ce jeune militaire du détachement du génie du contingent français de la de FIAS a été mortellement blessé par une explosion d'une mine anti-personnel alors qu'il assurait une mission de dépollution dans la zone de responsabilité française, au nord de l'aéroport international de Kaboul.
Alors que l'ensemble du bataillon français avait pris place en treillis de défilé sous un hangar de l'aéroport, le cercueil, couvert du drapeau français, est arrivé porté par 4 sapeurs du 17 éme RGP. Passant lentement devant les trois régiment présent sur le théatre des opérations, le 1er RHP de Tarbes, le 1er RCP de Pamier et le 17 èmeRGP de Montauban, et l'ensemble des cadres français de l'opération Pamir XIII, le cercueil a été posé sur deux tréteaux faisant face au drapeau tricolore, au colonel Guillaume de Marisy, représentant militaire de la France en Afghanistan accompagné de l'ambassadeur de France à Kaboul, Regis Koestchet.
La première allocution a été prononcée par le père Bouchez, aumônier du bataillon, puis c'est le colonel De Marisy qui a pris la parole pour rendre un vibrant hommage au jeune soldat : « Tu viens de nous quitter brutalement et nous laisses révoltés par ce sentiment d'injustice et d'impuissance. La mort t'attendait à Kaboul dans la chaleur et la poussière. Tu es tombé, victime de la barbarie des hommes qui laissent lors de leurs combats, des engins qui sèment désormais la mort parmi la population. Ton métiers était de donner de l'espérence à ce peuple, à ces enfants. Tu vas maintenant quitter la terre afghane pour reposer en France au terme d'une courte vie, une vie de parachutiste».
Le regard fixe, contenant difficilement leurs larmes, les hommes du 17 éme RGP de l'adjudant Simon Gilles chef de la section auquel appartenait Kamel Eldwards ont alors entonné le chant « Adieu Suisse». Sous le hangar, à une centaine de mêtres de la piste de décollage le chant sourd et légèrement monotone des parachutiste ne laissait plus alors entendre le vacarme des F16 et des hélicoptères. Un peu plus tard le 17ème entonnait, la tête haute, la « Prière du para».
Publié dans la dépêche le 18/05/2006 09:50 | Michel Fagois, envoyé spécial à Kaboul
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C'est hier matin, sur l'aéroport de Kaboul, à 8 heures, heures locale que s'est déroulé la cérémonie des honneurs militaires pour le sapeur de 22 ans du 17 éme RGP de Montauban, le 1ère classe Kamel Eldwards. Décédé lundi matin à 9 heures, ce jeune militaire du détachement du génie du contingent français de la de FIAS a été mortellement blessé par une explosion d'une mine anti-personnel alors qu'il assurait une mission de dépollution dans la zone de responsabilité française, au nord de l'aéroport international de Kaboul.
Alors que l'ensemble du bataillon français avait pris place en treillis de défilé sous un hangar de l'aéroport, le cercueil, couvert du drapeau français, est arrivé porté par 4 sapeurs du 17 éme RGP. Passant lentement devant les trois régiment présent sur le théatre des opérations, le 1er RHP de Tarbes, le 1er RCP de Pamier et le 17 èmeRGP de Montauban, et l'ensemble des cadres français de l'opération Pamir XIII, le cercueil a été posé sur deux tréteaux faisant face au drapeau tricolore, au colonel Guillaume de Marisy, représentant militaire de la France en Afghanistan accompagné de l'ambassadeur de France à Kaboul, Regis Koestchet.
La première allocution a été prononcée par le père Bouchez, aumônier du bataillon, puis c'est le colonel De Marisy qui a pris la parole pour rendre un vibrant hommage au jeune soldat : « Tu viens de nous quitter brutalement et nous laisses révoltés par ce sentiment d'injustice et d'impuissance. La mort t'attendait à Kaboul dans la chaleur et la poussière. Tu es tombé, victime de la barbarie des hommes qui laissent lors de leurs combats, des engins qui sèment désormais la mort parmi la population. Ton métiers était de donner de l'espérence à ce peuple, à ces enfants. Tu vas maintenant quitter la terre afghane pour reposer en France au terme d'une courte vie, une vie de parachutiste».
Le regard fixe, contenant difficilement leurs larmes, les hommes du 17 éme RGP de l'adjudant Simon Gilles chef de la section auquel appartenait Kamel Eldwards ont alors entonné le chant « Adieu Suisse». Sous le hangar, à une centaine de mêtres de la piste de décollage le chant sourd et légèrement monotone des parachutiste ne laissait plus alors entendre le vacarme des F16 et des hélicoptères. Un peu plus tard le 17ème entonnait, la tête haute, la « Prière du para».
Publié dans la dépêche le 18/05/2006 09:50 | Michel Fagois, envoyé spécial à Kaboul
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