Né à Oran en 1911, Joseph CARDONNE s'engage à 18 ans au 152ème Régiment d'Infanterie. Nommé Sous-Officier l'année suivante, il est admis en 1935 à SAINT-MAIXENT avec la Promotion VERDUN.
Ses qualités d'instructeur le font conserver dans les cadres de l'Ecole après sa nomination au grade de Sous-Lieutenant. Il sert ensuite comme Lieutenant au 31ème Bataillon de Chasseurs à Pied, puis au 10ème Régiment Etranger d'Infanterie avec lequel il fait campagne en 1940. Blessé et cité le 25 mai 1940, il rejoint le 2ème Régiment de Tirailleurs Algériens dont il commande la 7ème Compagnie. Le 31 janvier 1943, il succombe sous le nombre, après un combat d'une extrême violence, en défendant le col du FAID.
Prisonnier en Italie, puis rapatrié en France, il s'évade par l'Espagne où il est emprisonné quatre mois avant de pouvoir passer au Maroc.
C'est dans les rangs du 5ème Régiment des Tirailleurs Marocains qu'il combat en Italie puis en France où il débarque en septembre 1944. A la tête de ses Tirailleurs Marocains, il mène d'incessants combats où son esprit offensif force le succès. Le 18 novembre 1944, il entre dans MONTBELLIARD et SOCHAUX. En quatre mois de campagne d'hiver dans les Vosges et en Alsace, il se voit décerner 4 citations et la Croix de Guerre, ainsi que la Croix de la Légion d'Honneur. Le 20 janvier 1945, il est grièvement blessé en se portant à l'attaque d'une casemate dans la forêt de NONNENBRUCK.
En 1946, il participe comme Capitaine à la création de l'Ecole de Cadres d'AHERN où il marque de son empreinte les élèves officiers qui lui sont confiés.
L'année suivante, il poursuit sa tâche d'instructeur à la tête d'une Compagnie d'Elèves Sous-Officiers d'active à l'Ecole Militaire de STRASBOURG. Cette même année, il est fait officier de la Légion d'Honneur.
Lorsque le Capitaine CARDONNE débarque en Indochine au mois d'Août 1948, il se voit d'abord confier la pacification du quartier de BACLIEU. Par son audace et sa tenacité, il parvient à imposer son ascendant aux bandes rebelles.
Il reçoit alors le commandement du 2ème Bataillon de Marche d'Extrême-Orient. Déconcertant l'ennemi par sa mobilité il poursuit les rebelles jusque dans leurs repaires les plus inaccessibles et leur inflige des pertes sévères tout en ménageant la vie de ses hommes. Pendant cette période, il est à nouveau cité trois fois.
Le 31 décembre 1948, en assurant à la tête de son bataillon l'ouverture de l'axe SOCTRANG - DAI NGAI, le Capitaine CARDONNE est grièvement blessé dans une embuscade. Tout au long d'un lent et douloureux transport jusqu'à SOCTRANG, puis jusqu'à SAIGON, il ne s'inquiète que du sort de ses camarades.
Le 5 janvier 1949, sentant venir sa fin, le Capitaine CARDONNE, en pleine lucidité, offre à son pays une vie qu'il lui avait entièrement consacré.
Commandeur de la Légion d'Honneur, douze fois cité, trois fois blessé, instructeur et chef de guerre exemplaire, le Capitaine CARDONNE demeure un modèle exaltant pour tout le corps des officiers.
Ses qualités d'instructeur le font conserver dans les cadres de l'Ecole après sa nomination au grade de Sous-Lieutenant. Il sert ensuite comme Lieutenant au 31ème Bataillon de Chasseurs à Pied, puis au 10ème Régiment Etranger d'Infanterie avec lequel il fait campagne en 1940. Blessé et cité le 25 mai 1940, il rejoint le 2ème Régiment de Tirailleurs Algériens dont il commande la 7ème Compagnie. Le 31 janvier 1943, il succombe sous le nombre, après un combat d'une extrême violence, en défendant le col du FAID.
Prisonnier en Italie, puis rapatrié en France, il s'évade par l'Espagne où il est emprisonné quatre mois avant de pouvoir passer au Maroc.
C'est dans les rangs du 5ème Régiment des Tirailleurs Marocains qu'il combat en Italie puis en France où il débarque en septembre 1944. A la tête de ses Tirailleurs Marocains, il mène d'incessants combats où son esprit offensif force le succès. Le 18 novembre 1944, il entre dans MONTBELLIARD et SOCHAUX. En quatre mois de campagne d'hiver dans les Vosges et en Alsace, il se voit décerner 4 citations et la Croix de Guerre, ainsi que la Croix de la Légion d'Honneur. Le 20 janvier 1945, il est grièvement blessé en se portant à l'attaque d'une casemate dans la forêt de NONNENBRUCK.
En 1946, il participe comme Capitaine à la création de l'Ecole de Cadres d'AHERN où il marque de son empreinte les élèves officiers qui lui sont confiés.
L'année suivante, il poursuit sa tâche d'instructeur à la tête d'une Compagnie d'Elèves Sous-Officiers d'active à l'Ecole Militaire de STRASBOURG. Cette même année, il est fait officier de la Légion d'Honneur.
Lorsque le Capitaine CARDONNE débarque en Indochine au mois d'Août 1948, il se voit d'abord confier la pacification du quartier de BACLIEU. Par son audace et sa tenacité, il parvient à imposer son ascendant aux bandes rebelles.
Il reçoit alors le commandement du 2ème Bataillon de Marche d'Extrême-Orient. Déconcertant l'ennemi par sa mobilité il poursuit les rebelles jusque dans leurs repaires les plus inaccessibles et leur inflige des pertes sévères tout en ménageant la vie de ses hommes. Pendant cette période, il est à nouveau cité trois fois.
Le 31 décembre 1948, en assurant à la tête de son bataillon l'ouverture de l'axe SOCTRANG - DAI NGAI, le Capitaine CARDONNE est grièvement blessé dans une embuscade. Tout au long d'un lent et douloureux transport jusqu'à SOCTRANG, puis jusqu'à SAIGON, il ne s'inquiète que du sort de ses camarades.
Le 5 janvier 1949, sentant venir sa fin, le Capitaine CARDONNE, en pleine lucidité, offre à son pays une vie qu'il lui avait entièrement consacré.
Commandeur de la Légion d'Honneur, douze fois cité, trois fois blessé, instructeur et chef de guerre exemplaire, le Capitaine CARDONNE demeure un modèle exaltant pour tout le corps des officiers.