Leur chef, le Général MAGRIN-VERNEREY ne pouvant commander avec un tel grade un simple bataillon accepte le grade de lieutenant-colonel pour commander ses hommes !
Après 32 mois d'opération en Corée, le bataillon laisse derrière lui 263 tués.
Pour plus d'informations, nous vous invitons à visiter le site de l'Association Nationale des Anciens et Amis des Forces Françaises de l'ONNU (ANAAF)
A lire aussi :
"les mercenaires" et "la guerre nue" de Jean Lartéguy,
"Bataillon de Corée 190/53", par Erwan BERGOT : (extrait)
Wonju (Corée), 10 janvier 1951. " Baïonnette au canon ! A l'assaut ! " A la suite de leur chef, le lieutenant Lebeurrier, les vingt-cinq volontaires s'élancent à l'attaque et culbutent une compagnie nord-coréenne. C'est un exploit d'autant plus remarqué qu'il s'est déroulé sous les yeux des deux plus grands correspondants de guerre américains, stupéfaits. Leur bataillon va gagner son billet d'entrée dans le club ultrafermé des unités d'élite servant en Corée sous la bannière des Nations unies. Destin unique que celui de ce bataillon, créé au mois d'août 1950 par le gouvernement français pour aider les Nations unies à rétablir la paix et la sécurité en Corée du Sud, envahie depuis juin par les forces communistes du Nord. Destin injuste pourtant. Célébré partout outre-Atlantique, le bataillon français est resté méconnu dans son propre pays, où son histoire complète n'avait encore jamais été écrite.
ANAAFF ONU
10, place Charles Digeon
94160 - Saint Mandé
Tél : +33 (0) 1 49 57 78 10
Voir la liste des tués en Corée
Un ouvrage récent est sorti en 2010 : Le Bataillon français de l'ONU en Corée : Le combat méconnu des volontaires français.